mardi 28 octobre 2008

#2 Notice of New York - Don't worry if you eat your burger too quick, I can save you"

Click to enlarge!

Parmi les panneaux imposés par la loi dans les lieux de restaurations New Yorkais, il y a celui-ci...

En gros, ça consiste en "Comment sauver quelqu'un qui s'étouffe en mangeant". Le tout illustré en dessins du type "Comment mourir plus tard dans un crash d'avion"... Vous savez, ces illustrations que l'on retrouve dans les avions qui nous expliquent comment mettre un gilet de sauvetage...
Bref, celle-ci provient d'un fast food parmi tant d'autre.

So, don't worry, even if you eat your burger too fast, someone will be able to save you!

Haa ça c'est sure, il n'y a qu'ici que l'on peut trouver ce genre d'enseigne...lol. Même si ce genre d'accident est déjà arrivé dans un de mes restaurants préférés en Belgique où le client est décédé étranglé par une pizza...Peut-être que si ce panneau avait été affiché dans le restaurant quelqu'un aurait pu le sauver...! Comme quoi, peut-être pas si con finalement!

Anyway, Vive New York, more safe city in the world ;-)

samedi 25 octobre 2008

"I Love BE" au coeur de Times Square!

C'est au coeur de Broadway et ses Musicals, à deux pas de Times Square que j'ai découvert ce petit magasin entièrement destiné aux souvenirs des Musicals of NYC tels Mary Poppins, Mamma Mia, The Miserables, Chicago, The Lion King, Hairspray. Grease..,.

Et c'est à l'intérieur de ce très commercial, mais néanmoins cosy, petit magasin que j'ai eu la surprise de découvrir, perdu au milieu de tous les gadgets, vêtements, CDs, partitions et autres merchandising à l'effigie de ces fameuses comédies musicales, ce T-shirt au design on ne peut plus familier...

Cependant, la question reste,"Qu'est-ce que I love BE fait dans ce petit "Musicals Store Souvenir" et qui plus est, à NY..!
Non mais c'est des I love NY que l'on est censé trouver...à NY, dans un touristic store!?!!

Bon, pour la petite explication, il s'agit en fait d'un T-shirt édité pour la célèbre Musical "Billy Elliot ". Ce qui donne, si vous prenez les initiales de Billy Elliot, B.E. Et non pas Belgique... non mais Lola, tu crois quoi! Comme quoi on fait vraiment n'importe quoi sur base de pas grand chose...I love Billy Elliot....pfff!




Bref, ceci dit, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire en apercevant ce T-shirt au détour d'un rayon, en plein coeur de Big Apple!

mardi 21 octobre 2008

Art Spiegelman chez "Barnes & Noble" in Tribeca

Dans ma lecture quotidienne du "amNY" newspaper j'ai eu la bonne surprise hier de voir que ce cher Art Spiegelman organisait une tournée afin de présenter son dernier comic book, Breakdown. C'est en effet chez Barnes & Noble, cousin de la Fnac but only for books, que la rencontre avait lieu. Et pour dire que cette évènement m'était tout à fait destiné, il se déroulait dans le Barnes & Noble de Tribeca, c'est à dire à 2 blocs de mon appartement! What else?!
Je me suis donc empressée de reculer l'heure de mon drink afin de profiter de la rencontre avec cet artiste que j'apprécie tant. Pour ceux qui ne connaîtraient pas Art Spiegelman, il s'agit en fait d'un auteur New Yorkais de bande dessiné qui a notamment reçu le Prix Pulitzer en 1992 pour sa BD Maus. Ce comic en 2 tomes raconte l'histoire de sa famille durant l'holocauste. Un véritable chef d'oeuvre!
Il a également illustré quelques couvertures pour le célèbre New Yorker Magazine.

En 2004, il publie "In the Shadow of No Towers" (A l'Ombre des Tours Mortes) qui raconte son vécu des attentats du 11 septembre et ses effets psychologiques. Publié dans un format cartonné et de taille supérieure à une BD normal, cet ouvrage est un très bel objet. La page de couverture illustrant les deux fameuses tours est en fait une copie de l'illustration qu'Art Spiegelman avait réalisé pour le New Yorker en 2001 suite aux attentats du 11 septembre. Il s'agit à première vue d'une page noire mais si on y regarde de plus pret, on peut clairement identifier la silhouette des deux tours dessinées en un noir plus noir, moins mat!

New Yorkaise du moment j'ai donc choisi In the Shadow of No Tower afin de le faire dédicacé. Même si on l'a déjà à la maison, acheté ici, en anglais et qui plus est dédicacé par ce célèbre New Yorkais, il prend tout son interêt et toute sa valeur.

Notez cependant qu'il y a quelques mois, Art Spiegelman a sorti un nouvel ouvrage titré Breakdown. Raison pour laquelle il était en tournée dans les librairies US. Mais bon, je me suis dit, premièrement, Breakdown, je l'ai déjà (comme tous les Spiegelman d'ailleurs ce qui n'en fait donc pas un argument tangible) mais surtout, quoi de mieux pour marquer un souvenir dans ma petite vie New Yorkaise que de choisir "A l'ombre des Tours Mortes", qui est on ne peut plus made in NY, que ce soit pour son histoire ou son auteur!





Bref, encore un riche moment bien New Yorkais que je n'ai pas pu m'empêcher de clôturer (ça c'est pour l'anecdote) par un excellent plat de sushi maison qui, malgré ses origines que l'on connaît, est une grande habitude New Yorkaise...

(C'est qu'il ne faut pas oublier que New York est quand même la ville la plus cosmopolite du monde...alors que voulez-vous! Ici, c'est burger et... sushi!!)

dimanche 19 octobre 2008

My First "True" Burger!!

Comme dirait mon English Teacher, "A New York, c'est une conversation de comptoir que de demander la consommation moyenne de burger par semaine!"

Chez nous on te demandera plutôt le nombre de cornet de frite. Alors qu'en France ils se demandent peut-être, "Tiens, tu manges combien de camembert par semaine toi?"...

Enfin, quoi qu'il en soit, je suis à New York, ... aux Etats-Unis (pour ceux qui auraient oublié) et donc au pays du fameux Mr. Hamburger. Et en tant qu'emblème culinaire nationale, je ne pouvais pas passer à côté... Et puis que voulez-vous, il faut bien s'intégrer.... ;-)

So, let's go to the Burger restaurant!Il faut savoir que comme pour toutes spécialités nationales, chacun y va de son palmarès. Et particulièrement aux Etats-Unis où la mentalité est très "Best Of", "Ranking", "Top 10", etc. Toutes les semaines, on peut donc trouver dans la presse l'adresse du "Best Burger of NYC"...

Voilà qui est censé nous faciliter la tâche. Mais en fait pas vraiment! Tous les médias, les new-yorkais, les guides, les restaurant, les stars ayant un avis différent, finalement on est toujours autant perdu. Donc le mieux reste de tous les essayer soi-même! (Ce qui en fait d'ailleurs un véritable job à temps plein!!... le seule problème étant que la demande pour ce genre de job est fortement supérieur à l'offre ;-))

Pour en revenir au Hamburger, comme vous le savez, les américains sont de GRAND consommateur de viande! Et le burger est sans doute un de leurs favoris. Mais attention, comme pour tous plats typiques, il y des règles à respecter (ou non...! car en effet, aujourd'hui le concept de burger est revisité "à toutes les sauces"- j'en ai d'ailleurs fait l'expérience sur mon food blog avec mon burger de veau, Comté et courgettes jaune). Enfin, quoi qu'il en soit le VRAI burger est composé de:

  • Buns (pain spécial pour burger) grillé

  • Steak de boeuf haché grillé

  • oignons

  • cornichons

  • tomate

  • salade

  • ketchup, moutarde ou mayonnaise

++ cheese au choix, mais notez qu'avec le fromage on est déjà dans les variations: car il s'agit alors d'un Cheeseburger!

Le tout accompagné de "Belgian Fries"of course! héhé!

Ca c'est pour le vrai burger, après, comme je le disais plus haut, il existe toutes sortes de variation allant des plus cheap au plus high gastronomy: vous avez par exemple le fishburger fait soit à base de fishtick pour sa version simple ou à partir de thon ou saumon frais pour sa version plus raffinée. Même chose côté viande avec des variations allant du poulet au porc en passant par l'agneau (c'est pour Didou celui là ;-)). Et puis il y a bien sûre le veggie burger dans lequel les énormes champignons portabello remplace la viande ou encore ceux à base de tofu. Enfin, il est possible de varier aussi autour des accompagnements, que ce soit le fromage avec des burgers à base de mozzarella, provolone, chèvre, comté, brie, blue cheese,.... ou autour des vegetables avec de la roquette, des épinards, des courgettes, des aubergines, avocat, mangue,... Certains font même des dérivés avec la base de pain en utilisant, toute sorte de pains différents: ciabatta, pain toasté, pain complet, voir sans pain du tout,...Bref, un vrai petit jeu de création ce concept de burger.

Après, ce qui fait la qualité d'un bon burger, c'est évidemment, tout d'abord, la qualité des ingrédients. Et ensuite la cuisson de la viande.

Pour mon premier burger, j'ai opté pour le classique des classiques exactement comme décrit ci-dessus. Et bien je dois dire que pour mon premier essai, je n'ai pas été déçue!! C'était excellent! (Même si malheureusement, les frites n'était pas tout à fait cuisinée à la belge (c'est peut-être d'ailleurs pour cela qu'on les appelle French Fries ici...:-)).

Bref, je vais terminer en faisant mon américaine en nommant ce premier hamburger New Yorkais "my BEST first burger in NY"...lol

Pour info, voici l'adresse du restaurant

Rare Bar & Grill

228 Bleecker STreet

New York, NY 10014

Who's next....

mardi 14 octobre 2008

Have You Ever Been to an Art Auction?

First, what's an Art Auction??

Et bien une Art Auction, c'est tout simplement une vente aux enchères d'oeuvres d'art.

Voici donc l'aventure de ma première vente aux enchères organisée par Martin Lawrence Galleries New York City...

Je précise "première" car depuis il y en a eu d'autres...;-)
(C'est qu'on deviendrait vite accros!)

Ayant tout juste changé de level à mes cours d'anglais, j'ai du coup changé également de professeur. Passionné d'art, Anson, my new teacher, nous a proposé de l'accompagner à cette fameuse vente aux enchères qui se déroulait at the Metropolitan Pavilion sur la 18th street.

N'ayant jamais assisté à ce genre d'évènement, j'étais assez intriguée de voir à quoi cela allait ressembler.

Il faut dire que ce cher Anson ne nous invitait pas à une banale auction...En effet, pour cette vente aux enchères, on pouvait s'offrir, pour tout qui en avait les moyens (of course), du Warhol, du Picasso, du Dali, Miro, Chagall, Toulouse-Lautrec, et j'en passe...

On peut le dire, en une soirée j'ai vu autant de chefs d'oeuvre à cette vente aux enchères que lors de ma visite au Museum of Modern Art of NY. Enfin, bref, revenons au commencement...

A 7:00pm, je suis donc arrivée avec deux de mes classmates pour assister à cette fameuse Art Auction. Anson nous attendait déjà avec d'autres classmates arrivés a few minutes before.
First, on commence par s'inscrire afin de recevoir une pancarte avec un numéro qui servira plus tard à monter les enchères...

Alors évidemment, ensuite, pour le confort du public, tout le monde est invité au cocktail walking dinner. Food and beverage à volonté. Food plutôt fine que fast d'ailleurs. Avec des gaspachos d'artichauts et champignons séchés, tortellinis à l'huile de truffe, fresh vegetables and topping, grissini à l'italienne, sushi et autre asian food, ... and of course le tout accompagné de beer and wine en open bar et ce, jusqu'à la fin de la soirée!

Voilà donc un excellent evening package, isn't it?! Art, food, wine and meetings!!Les premières heures, les acheteurs potentiels en profitent donc pour se sustenter tout en se baladant à travers les allées remplies d'oeuvres d'art.

"Oh! This painting is wOoonderFul!!"

"I lOooove Dali! Did you see his last exhibition at the MOMA? Awesome!"

"Haa Warhol! I'm trying to complete my collection of Campbell's."Ils repèrent leur(s) victime(s) et organisent leur budget pour le début des enchères. Evidemment, la collection est tellement grande que tous les tableaux ne sont pas exposés. Cependant, il est possible d'acheter le catalogue pour la modique somme de $35, dans lequel se trouve l'entièreté des oeuvres disponibles. Bien qu'en générale, les personnes intéressés ont déjà repéré leurs désirs au préalable dans ce fameux catalogue que la plupart auront reçu gracieusement en tant que bon client de la maison quelques jours auparavant

Après cette petite mise en situation donc, il est 9:00 pm and it's time for auction!!!
Alors, techniquement, tu t'installes tranquillement sur une des nombreuses chaises disposées face au commissaire-priseur ... ...et tu attends impatiemment de voir arriver la vente de l'objet de ton désir Andy Warhol, "Pine Barrens Tree Frog"

Et pour que vous viviez à distance la vente de ce magnifique tableau voici une petite vidéo.

Le commissaire commence par annoncer l'oeuvre mise en vente: numéro, nom, artiste, date, prix, valeur et puis ensuite il la vend. Tout d'abord en la décrivant: "Mesdames et Messieurs vous avez ici l'une des plus importante oeuvre de Machin et blablabla dont nous sommes les seules à en avoir une copie blblablabla..." Histoire de rendre ces masterpieces encore plus incroyables qu'ils ne le sont déjà... Il vend quoi! Il fait son métier!!

Ensuite c'est parti, il lance le prix et là ça va très vite. En effet, le commissaire se met à parler very fast créant ainsi une sorte de tension qui va pousser les acheteurs à commettre un petit excès de folie.

Je vous laisse découvrir en images...


Go ahead!

Ca dure environ 2 heures. Deux heures au cours desquelles les acheteurs se battent à coup de levée de pancarte... A qui ira le plus loin!
Et à la fin, on te sert de merveilleuses mignardises...(mmmh j'en ai l'eau à la bouche rien que d'y repenser) avec thé et café. Et bien sûr, pour oublier le fameux excès de folie fraîchement réalisé, l'alcool est toujours disponible à volonté...
Alors?! Art Auction? Une fois, deux fois, trois fois....Vendu!... Suivant!

jeudi 9 octobre 2008

Rice Krispies Treats... ou le pêché mignon made in USA de Thomas

Ca fait des années que j'en entends parler, mais je n'ai jamais su vraiment ce que c'était.

AUjourd'hui, c'est clair, j'identifie clairement le phénomène.

Et voilà encore une nouvelle institution made in USA...

Pour la petite histoire, c'est Thom qui, chaque fois qu'il partait pour la New Orleans, nous disait, "Il faut absolument que je vous rapporte des Rice Krispies Treats, c'est incroyable, on n'en trouve qu'aux USA mais c'est trop bon!!!".

A l'entendre, on aurait dit moi qui parle d'un produit italien...

Malheureusement pour nous, nous n'arrivions jamais à découvrir ces petites choses si fantastiques car Thom ne résistait jamais à les manger durant les 7h de vol retour. Du coup, il revenait toujours confus, nous promettant que la prochaine fois... Bref, on n'en a jamais goûté!

Puis avant que je ne parte pour NY, Thom m'a encore longuement parlé de ces douceurs qu'il convoite tant.

Alors, voilà Thom, ça y est, j'y suis aux States, et c'est vrai qu'ici, les Rice Krispies, c'est comme les Twix ou les Bueno chez nous... Du coup, je ne pouvais passer à côtés aussi souvent sans t'en dédier un au moins une fois...


Allez Thom, courage, je suis sûre qu'un jour ils passeront l'océan et tu ne seras plus obligé d'attendre les occasionnelles fois où tu vas in New Orleans pour t'en régaler.

Sinon, en attendant, tu peux toujours les faire toi-même. J'ai essayé une fois, c'est assez simple quand tu as les bons ingrédients. D'ailleurs, saches que les vrais Marshmallow US, j'en ai vu chez Colruyt ;-))...donc pas d'excuse!


Allez, à la tienne!


Haaa Food, Food... quand tu nous tiens!

lundi 6 octobre 2008

#1 Notice of New York - "You are obese but I have the solution!"

Au cours de mes nombreuses ballades à me perdre dans Manhattan, il m'arrive souvent au détour d'une rue, d'un mur, d'un magasin, d'un musée, d'une place, de tomber sur une pancarte inédite. J'ai donc décidé de créer une série des "notices from New York".
J'adore cette façon si direct et à la fois si paradoxale de parler au peuple!!

Voici la première de la série


Je l'ai croisée lors d'une de mes ballades à Ground Zero. Le site étant sans cesse en travaux, des passerelles ont été construite pour faciliter le passage de part et d'autre du site. Pour traverser Ground zero, tu dois donc emprunter un passage en hauteur. Et qui dit hauteur dit escalier... ou... ascenceur. Le choix est souvent facile! Mais vous imaginez, aux heures de pointe à la sortie des bureaux de Wall Street, si tout le monde commence à prendre l'ascenseur, bonjour le taffic jam!!
D'où cette charmante pancarte le long des galeries pour inciter les gens à prendre l'escalier plutôt que l'ascenseur!
"Bon allez, tu as déjà trop mangé alors maintenant tu prends l'escalier car en plus, it's good for planet!!"

Ha ben c'est nouveau ça! Les américains s'intéressent à l'économie d'énergie maintenant.... Quand on aura tout vu!!! Enfin, soyons positif, mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas!?

N'empêche, pas mal les outils de persuasion. "Si tu prends l'escalier plutôt que l'ascenseur, d'abord tu brûles des calories (pas négligeable après ton énorme burger-coke-french fries que tu viens d'avaler) mais en plus tu sauves la planète. Alors maintenant tu cesses avec ta paresse et comme pour le métro, tu prends l'escalier!

SI ça ce n'est pas une manière de parler aux Américains!!

Long live USA!!

mercredi 1 octobre 2008

"I told you about Strawberry fields..." 1968 - John Lennon (1940-1980)

Le 8 décembre 2008, il y aura 28 ans que John Lennon mourrait assassiné à New York. Si je n'ai jamais eu la chance de vivre la belle époque des Beatles, je n'en suis pas pour autant moins passionnée! Bercée dès ma plus tendre enfance par les "Let it be" et autre "Revolution" grésillant des énormes 33 tours de papa, j'éprouve toujours aujourd'hui autant de plaisir à me passer l'album White et consort en boucle.

Etant à New York, je ne pouvais donc pas passer à côté de l'occasion pour me rendre à..."Strawberry field", THE mémorial of Central Park édifié en mémoire de John Lennon.

Mais d'abord, petit rappel des évènements...

C'est à hauteur de la 72nd street sur Central Park West (8e Avenue) que se trouve le fameux Dakota Building. Connu pour son architecture singulière et ses appartements de luxe il est surtout célèbre aujourd'hui pour avoir été le lieu de résidence de John Lennon fin des années 70 et l'endroit devant lequel Lennon fut assassiné quelques années plus tard alors qu'il revenait de son studio d'enregistrement. Il est aujourd'hui impossible d'entrée à l'intérieur du bâtiment sans autorisation spéciale, mais on peut néanmoins entrevoir derrière le garde de sécurité, le hall d'entrée, lieu du fameux crime qui marquera à jamais l'histoire de la musique du 21e siècle! Voici un extrait du film "The Killing of John Lennon" sorti en 2007 dans lequel vous pouvez voir la scène du crime tourné en ce lieu même.





Ci-dessus, le Dakota Building vu du Strawberry Fields Memorial.

C'est donc en ce 1 septembre ensoleillé, jour férié national pour cause de Labor Day (équivalent de notre 1er mai), que je me suis évadée à Central Park pour me recueillir le temps de quelques heures sur cette mosaïque construite en l'honneur de John Lennon.

Je me suis arrêtée un long moment dans ce petit havre de paix, très émue par la nostalgie, la générosité, la passion, et la tranquillité (même si très animé) que ce lieu dégage. Voici un petit résumé en image d'une heure et demi passée autour d'un des endroits les plus célèbres de Central PArk.

Situé à deux pas du Dakota Building ce petit havre de paix est en effet devenu aujourd'hui un endroit incontournable de Central Park.

Chaque jour des centaines de gens du monde entier viennent se recueillir autour de ce mémorial.

Cette simple mosaïque a été inaugurée le 9 octobre 1985, date du 45e anniversaire de John Lennon, et se trouve au croisement de deux chemins de Central Park. Il s'agit sans doute de l'un des rares endroits du Parc sur lequel personne ne marche jamais. Toujours recouvert de pétales de fleur et de bougies, on peut y voir en son centre la mythique inscription "Imagine" en référence à ce qui est sans doute la plus célèbre chanson de John Lennon.

Plus je me rapprochais du "STrawberry Field Memorial", plus je pouvais entendre au loin le Beatles sound! En effet, autour du mémorial, un groupe rejouait, pour le plaisir de tous, les nombreux tubes qui ont fait la gloire des quatre de Liverpool.

Pour vous mettre dans l'ambiance, je vous offre une petite vidéo...just click play!

Ici, pas question de parler de guerre ni de violence. Non, ici, seules résident les maîtres mots de Lennon et de toute sa génération: Peace & Love!

Autour de Strawberry field, on s'arrête, on se bouscule, on s'assied, on chante, on se recueille tout simplement, on se prend en photo, on danse, on pleure, on rie, on parle, on se remémore des souvenirs, on médite, on...Toutes les générations, toutes les classes sociales, touts les origines se retrouvent autour de Strawberry Field.

Voyez ce Monsieur en blanc ci-dessus, complètement alcoolique, sans un sous qui ne cessait de chanter les chansons des Beatles avec le groupe, et de rappeler à tout qui passait que les Beatles c'était toute sa vie!

Et puis évidemment, il y a les nombreux touristes qui passent, soit parce que le guide le recommande, soit par simple curiosité. Alors évidemment on sort l'appareil photo du sac banane et on prend sa plus belle pose... Ca flash, ça pose, ça sourie, ça danse, ça chante... Les bancs qui encerclent le mémorial sont quant à eux envahis par de nombreux clochards qui en on fait un de leur QG de Central Park. Sans doute trouvent-ils en ces lieux un sentiment de paix et de fraternité où ils sont autant considéré que n'importe quel passant. Accompagnés de leur radio portable diffusant exclusivement les tubes des Beatles, ils ne laissent jamais le silence envahir Strawberry Field Memorial.

Et puis il y a évidemment les vrais fans, ceux qui ont eux 20 ans en '68, ceux qui ont pleurer toutes les larmes de leur corps le 8/12/1980, ceux qui connaissent toutes les chansons par coeur, ceux qui avaient les cheveux longs et les vêtements à fleur, ceux qui au mois de mai de leurs 20 ans étaient dans les rues pour manifester contre le capitalisme et la société trationnelle, ceux qui aujourd'hui reviennent sur ce lieu représentant sans doute l'un de leur père spirituel d'adolescent, voir plus encore! Et puis évidemment, on ne passe pas à côté d'"Imagine"! Just click play ci-dessous!

ET puis quand on est fan, on l'est jusqu'au bout du nez. T'es un Beatles ou tu n'en es pas ... Allez, j'avoue, il y a une petite, petite ressemblance! EN bref, tout un monde se bouscule autour du Strawberry Field Memorial.

Et ce fut, en tout cas pour moi, un merveilleux moment plein d'émotion, de pensées positives, de recueillement, de joie et de pleures, de découverte et de nostalgie...

Je recommande donc vivement ce petit instant magique à tous les fans des Fab Four!

Et qu'on se le dise "All you need is love"!!